Test du Galaxy Z Fold 2 : cette fois, c’est la bonne !

 Test du Galaxy Z Fold 2 : cette fois, c’est la bonne !


Le Galaxy Z Fold 2 est la deuxième itération du smartphone à écran pliable de Samsung. La firme coréenne mise sur le marché de l’ultra haut de gamme avec un produit vendu 2020 euros en France. Pour ce tarif, ce n’est pas seulement un excellent téléphone qui est proposé, mais aussi un avant-goût du futur. Mais cela vaut-il le coup de casser sa tirelire pour autant ?

Les écrans pliables sur les téléphones, cela fait des années que nous en entendons parler. Samsung a franchi le pas en 2019 avec le Galaxy Fold. Véritable vitrine technologique avec son grand écran pliable en son centre, il traînait toutefois beaucoup de défauts, comme un affichage extérieur trop petit, une certaine fragilité de l’écran intérieur… mais le principal défaut était en réalité dans la forme même du produit : Samsung n’avait pas vraiment planché sur la partie utilisation, le rendant plus gadget qu’autre chose. Depuis, la société a pris de la bouteille, en s’appuyant notamment sur le Z Flip. Un an et demi après la sortie du premier Fold arrive donc le Z Fold 2, qui hérite du Z dans son nom au passage pour marquer l’aspect flexible. Un smartphone qui montre que le concept est enfin mûr, à défaut d’être abordable.

Oui, le Galaxy Z Fold 2 est un excellent smartphone. Plus encore, il cherche à révolutionner complètement la manière d’utiliser un terminal de ce type avec une certaine réussite. Le futur est en marche, mais pas pour tout le monde. Il n’est pour l’instant réservé qu’aux plus fortunés avec son tarif de 2020 euros. Néanmoins, cela permet de se faire une bonne idée de la direction vers laquelle souhaite se diriger le constructeur à moyen terme. Un placement complètement assumé par ce dernier dès l’ouverture de la boîte, qui affiche le message « changer la forme du futur ».



Une fiche technique sans concession

Pour son Fold 2, Samsung ne s’est fixé aucune limite pour les composants, quitte à dépasser de nouveau la barre des 2000 euros. Dans le châssis, nous trouvons donc un processeur Qualcomm Snapdragon 865+ épaulé par 12 Go de RAM. L’accent est évidemment mis sur l’affichage. Le petit écran de 4,6 pouces du premier Fold laisse la place à un affichage de 6,2 pouces tout en longueur avec son ratio de 25 :9, soit un agrandissement de 60%. L’écran intérieur est lui aussi impressionnant avec ses 7,6 pouces, sa définition en QHD ainsi que son taux de rafraîchissement de 120 Hz. Bien entendu, les deux dalles sont Super AMOLED, technologie Samsung oblige.


Deux petites choses font tiquer tout de même dans cette fiche technique impressionnante. La partie photo, tout d’abord, avec un module principal doté de 3 capteurs de 12 mégapixels, puis la batterie de 4500 mAh, qui paraît peu avec des écrans si gourmands.

Prix et disponibilité

Le Galaxy Fold 2 sortira en France le 18 septembre. Il sera vendu au prix de 2020 euros sur le site de Samsung et chez les revendeurs partenaires.


Un design de luxe

N’y allons pas par quatre chemins, le Z Fold 2 est une grande réussite au niveau de son design. Il existe en deux versions : noire et bronze gold. Cette dernière, qui propose un châssis en aluminium du plus bel effet, assume complètement le côté luxueux du produit. C’est ce modèle que nous a prêté Samsung pour notre test.


Le capot arrière fait dans la sobriété et reprend les mêmes lignes que le Galaxy Note 20, présenté en même temps, et que le Samsung Galaxy S20 sorti plus tôt cette année. À l’arrière, nous retrouvons donc le capot sans fioriture (ici en aluminium) ainsi que l’imposant module photo qui ressort du châssis de quelques millimètres, ce qui rend le smartphone bancal lorsqu’il est posé sur ce côté.


L’écran extérieur prend cette fois la totalité de la façade, ne donnant plus l’impression d’être une simple fenêtre de notification. À sa droite, nous trouvons les boutons physiques : le bouton de volume ainsi que le bouton d’allumage. Ce dernier sert également de capteur d’empreintes. Samsung a choisi un capteur physique et non inclus sous l’écran pour une raison très simple : dans cette position, il est facilement accessible que le smartphone soit ouvert ou non.


Sur les tranches, nous trouvons un port USB Type-C et pas de prise Jack, tout comme sur le S20 ou le Note 20. Il faudra donc opter pour un casque Bluetooth ou utiliser les écouteurs AKG fournis dans la boîte qui se branchent en USB-C. À la gauche de l’écran principal, nous trouvons la charnière. Samsung n’a pas repris celle du premier modèle, la repensant de zéro. Plus souple, moins dure, elle permet de laisser ouvert l’écran dans n’importe quelle position.


L’un des reproches fait au Fold premier du nom est l’espace laissé par le smartphone lorsqu’il est fermé. Samsung a travaillé sur ce point pour le Fold 2. Le bâillement est toujours présent, mais réduit au minimum et à peine visible. Le système d’aimants qui aide à fermer le produit empêche toute ouverture inopinée et se montre efficace.


Une fois ouvert, nous avons un écran qui prend la totalité de la façade (ratio de 89%). Ici, le gros changement par rapport au Fold 1, c’est l’absence d’encoche. En effet, sur la dalle trône un poinçon pour la caméra frontale qui permet de dégager de l’espace. Notons également la présence de bords qui ressortent légèrement de l’écran pour le protéger une fois celui-ci fermé.


Le format d’un grand écran replié sur lui-même épaissit logiquement le terminal par rapport à un smartphone « classique ». Il fait 16,8mm d’épaisseur, tout de même (contre 6,9 mm déplié), ce qui est légèrement plus que le premier modèle. C’est beaucoup et pourrait gêner certains utilisateurs. Difficile de le glisser dans une poche d’un jean un peu serré, par exemple. Il faudra aussi compter sur son poids : le Fold 2 accuse 282 grammes sur la balance, ce qui est énorme pour un smartphone. Un beau bébé, mais c’est le prix à payer pour avoir deux terminaux en un.


En définitive, le design du Fold 2 est très réussi. Chic, agréable en main et bien conçu au niveau de sa charnière, il signe une réelle progression dans la gamme, à tel point qu’à côté, le premier Fold ressemble presque à un prototype mal dégrossi. Une vraie réussite.

Deux écrans impeccables

Le Fold 2 dispose de deux écrans très différents dans leur format, mais similaires dans leur technologie, puisqu’il s’agit tous deux d’écrans Super AMOLED. Le plus petit, situé à l’extérieur, est une dalle de 6,2 pouces d’une définition 2260 x 816 pixels. Son ratio est de 25 :9, ce qui le rend très long, et son taux de rafraîchissement est de 60 Hz.


L’écran intérieur est lui de 7,6 pouces. Il n’y a pas si longtemps, cette taille était réservée aux tablettes, on se souvient des Nexus 7 de Google, de la SHIELD K1 qui faisait 8 pouces ou encore de l’iPad Mini qui fait lui 7,9 pouces. La dalle adopte une définition de 2208 x 1768 pixels ainsi qu’un format inhabituel en 4 :5.


Notons qu’elle est compatible HDR10+ et est équipé d’un taux de rafraîchissement de 120 Hz au maximum. Sur ce point, Samsung propose un taux de rafraîchissement adaptatif : l’écran passe automatiquement à 120 Hz en cas de besoin et revient à 60 Hz lorsque ce n’est pas nécessaire. Les utilisateurs soucieux de prolonger l’autonomie de leur Fold 2 peuvent bloquer ce taux à 60 Hz.


L’écran principal se plie sur lui-même en son centre pour se fermer tel un livre. Cette technologie, encore jeune, provoque ce qu’on appelle un « effet whaou » devenu trop rare sur le marché. Les premiers jours, ouvrir et fermer votre Fold vous semblera impressionnant, voire presque contre nature. Une véritable prouesse technologique qui commence à être totalement maîtrisée par le constructeur. La pliure apparaît logiquement sur la dalle et se sent sous les doigts. Néanmoins, elle se montre très discrète et ne gêne pas l’utilisation. Le film plastique protecteur qui avait tant fait parler de lui à la sortie du premier Fold est de retour, mais cette fois, Samsung l’a bloqué sous les bords de l’écran, ce qui le rend impossible à enlever. En revanche, il attire facilement les traces de doigt et donne un petit côté « glissant » lors de la navigation. Notons que l’écran n’est pas compatible avec le S Pen.



Nous avons passé une sonde sur les deux écrans afin de voir leur qualité technique, et nous n’avons pas été déçus ! Les deux affichages livrent des résultats similaires. Leur contraste est infini, AMOLED oblige. Les noirs sont profonds et les blancs éclatants. Le respect des couleurs est présent, avec un Delta E moyen à 2. Si ce n’est pas parfait, notamment au niveau des rouges et des jaunes qui dépassent les 4, cela reste excellent (ce qui est le cas pour un score en dessous de 3). La température des deux dalles est très bien réglée, tournant autour des 6800 K, soit très proche des 6500 K de la norme vidéo. Sur un affichage blanc, la dalle ne tire ni vers le bleu ni vers le rouge. Notons que dans les paramètres, Samsung propose de régler la température pour réduire la fatigue visuelle.

Enfin, la luminosité maximale des deux écrans atteint les 530 cd/m², ce qui est énorme. Il sera possible d’utiliser sereinement son smartphone même en plein soleil. Les reflets de la dalle, très présents, ne gêneront nullement la navigation. En définitive, les deux écrans du Fold 2 sont excellents techniquement.


La partie audio est exemplaire, avec un son clair et équilibré très bon pour un smartphone. Il est diffusé à l’aide de deux haut-parleurs AKG se trouvant sur les tranches inférieures et supérieures. Ils sont placés de telle façon à ce qu’en visionnage de vidéo ou en jeu, l’utilisateur ne place pas ses paumes dessus.



L’un des smartphones les plus puissants du marché

Le Galaxy Z Fold 12 est équipé du surpuissant processeur Qualcomm Snapdragon 865+ (gravé en 7nm) épaulé par 12 Go de RAM. Ne faisons pas dans le suspense : oui, c’est un terminal extrêmement puissant. Lors de nos tests habituels sur une série de logiciels de benchmarks, le Fold 2 a livré d’excellents résultats. C’est même l’un des meilleurs produits de notre panel sur ce point, tout juste dépassé par le ROG Phone 3 qui a le même processeur, mais plus de RAM.


Avec une telle puissance, l’utilisateur pourra utiliser toute sorte de logiciels gourmands, faire sereinement tourner les jeux les plus exigeants du PlayStore et faire du multitâche sans s’inquiéter. Nous avons fait tourner de gros jeux comme Asphalt 9 lors de notre test, et jamais ils n’ont montré signe de ralentissement. Attention cependant, certains titres ne sont pas adaptés à ce ratio étrange de l’affichage intérieur. C’est le cas de Score Match, ou de Forza Street, par exemple.


Le stockage est lui de 256 Go, ce qui est très appréciable. Il est compatible avec le réseau 5G, qui arrivera en France dans quelques mois. Pas grand-chose à dire d’autre sur ce point, tant le terminal est exemplaire.



Deux produits en un

Les ingénieurs de Samsung ont beaucoup étudié les habitudes des possesseurs de Fold premier du nom et ils ont remarqué une chose inattendue : l’écran extérieur est autant utilisé que l’écran pliable à l’intérieur. De ce fait, ils ont grandement amélioré sa taille et sa prise en main pour le 2.

Ainsi, l’écran extérieur s’utilise comme un smartphone « normal », oserait-on dire, et plus seulement comme un affichage de notifications. Que ce soit pour écrire un message rapidement, lire ses mails, scroller sur Twitter dans le métro ou encore vérifier quelque chose en quelques secondes sur le net, ce plus grand écran apporte un confort absent du premier modèle. De plus, son curieux ratio permet de l’utiliser à une main très facilement. Tout n’est pas parfait.. Il reste en effet assez étroit par rapport aux standards actuels et si vous avez de gros doigts, l’écriture pourrait s’avérer un peu difficile.


C’est sur l’utilisation de l’écran intérieur que Samsung a énormément travaillé, s’appuyant notamment sur le Flex Mode introduit avec le Galaxy Z Flip en début d’année. Si l’écran extérieur peut servir pour une utilisation rapide, l’intérieur est dédié au multimédia. Ici, Samsung a pensé de manière intelligente la pliure. Nous n’avons plus seulement un grand écran, mais bien une machine d’une flexibilité encore jamais vue sur le marché. Lorsqu’une application est ouverte, la transition se fait naturellement si vous passez d’un affichage à l’autre en le dépliant.


Lors de la présentation du Surface Duo en 2019, Microsoft promettait d’utiliser les deux écrans de son smartphone de manière complémentaire pour le transformer en ordinateur. C’est exactement ce que fait Samsung ici, divisant le grand écran en deux selon les besoins. En effet, la surcouche One UI 2.5 embrasse pleinement ce vrai-faux double affichage dans son fonctionnement. Cela signifie bien entendu que tout lanceur tiers (comme Nova Launcher) non adapté à ce format est à proscrire. Il faudra donc utiliser l’interface Samsung par défaut, qui est plutôt agréable à l’utilisation.


Le smartphone peut donc s’utiliser comme une tablette pour profiter d’un affichage très large, mais également comme d’un mini-ordinateur en le posant sur une table, plié entre 90 et 180 degrés :  la surcouche « casse » l’affichage dans beaucoup d’applications. Lorsque vous écrivez un message en horizontal, par exemple, le clavier apparaît sur la partie inférieure, tandis que le texte s’affiche sur la partie supérieure. Le clavier Samsung, dont l’emplacement des touches peut être ajusté pour ce type d’utilisation, fait le travail. Là encore, il faudra se servir de l’application constructeur, Gboard n’étant pas (encore) adapté au Flex Mode.


Beaucoup d’applications sont compatibles avec ce Flex Mode, comme YouTube. En pliant le smartphone, il est possible de laisser la vidéo tourner sur l’affichage supérieur et d’avoir la barre de navigation ou de lire les commentaires sur la partie inférieure. Même chose pour la Galerie ou la prise de notes. S’il le souhaite, l’utilisateur peut poser son smartphone à plat comme un PC pour regarder un film, ou alors le placer en mode tente, comme un PC hybride classique, pour visionner son contenu sur le petit écran. Pratique pour regarder une série dans le train.


En utilisation verticale, Samsung propose un volet latéral (désactivable) pour une navigation plus fluide. D’un simple mouvement de doigt, un sous-menu apparaît. Il permet d’afficher la météo, une boussole, des contacts, différents outils comme la capture d’écran ou même des applications rapides. De même, en scrollant à gauche, nous accédons à Samsung Daily, qui permet d’avoir un flux d’information personnalisé.


Enfin, le multitâche permet d’ouvrir jusqu’à trois applications en même temps. Il est possible de régler leur positionnement et de donner de l’espace à un logiciel en particulier. Pratique si vous prenez des notes en regardant une vidéo, par exemple.


Le Flex Mode fait entrer le Z Fold 2 dans une nouvelle dimension. Cette fois, Samsung a pensé à utiliser pleinement la pliure et la formule fonctionne. Les dimensions réduites de l’écran plié ne le transforment toutefois pas en vrai ordinateur d’appoint, comme peut l’être la Galaxy Tab S7. Mais le produit permet tout de même de faire beaucoup de choses de manière intuitive. Il faut aussi signaler que le module photo, qui ressort légèrement du châssis, peut gêner cette utilisation. Lorsque le Z Fold 2 est posé sur le capot arrière, il devient bancal. Mieux vaut donc le poser écran extérieur contre terre.


Lors de notre test, nous avons découvert une utilisation surprenante que nous appellerons mode « livre ». En mode vertical, nous nous sommes surpris à ne jamais déplier totalement l’écran. Ouvert tel un bouquin, le smartphone apporte une utilisation vraiment agréable, que ce soit en navigation web, en écriture de messages ou en jeu. L’image n’est pas déformée par la pliure et cette position est très pratique en main.



Enfin, il faut signaler que Fold 2 permet de passer des appels plié et déplié. En mode plié, ils se font de manière classique. En mode déplié, le format et l’absence de micro bien placé vous obligeront à utiliser des écouteurs ou le haut-parleur. Un message vous prévenant de la chose s’affichera à chaque fois. Si vous voulez le porter à l’oreille, il suffira de plier votre terminal et de prendre votre appel.

En définitive, la gamme Fold n’est plus qu’une vitrine de la technologie pliable, mais bien un vrai terminal dont l’utilisation est pensée autour de cette particularité. En ressort un produit agréable à utiliser qui fait prendre une autre dimension à l’objet « smartphone », à tel point qu’il est difficile de revenir à un téléphone classique à écran rigide.

Une partie photo en retrait

Concernant la partie photo, le Z Fold 2 s’en tire bien, même s’il est en dessous des autres modèles haut de gamme de Samsung, comme le S20. À l’arrière, nous trouvons un module doté de trois capteurs de 12 mégapixels : un capteur classique (f/1,8), un capteur grand-angle (f/2,2) et un capteur Telefoto (f/2,4) avec zoom optique X4 et zoom numérique X10. Deux autres APN de 10 mégapixels trônent sur chaque écran.



Les photos prises avec le Fold 2 sont correctes, avec une bonne gestion des lumières et des couleurs, mais pas extraordinaires. Si les photos zoomées sont forcément bruitées, un lissage logiciel permet de les rendre plus nettes, même si le résultat n’est pas convaincant. Le mode nuit est lui assez performant, permettant de prendre de bons clichés dans un noir total avec une pause de 3 secondes.



Mais c’est du côté logiciel que Samsung surprend. S’il est possible d’utiliser les capteurs de 10 mégapixels pour des photos, ils servent en réalité plus pour la reconnaissance faciale qu’autre chose. En effet, que ce soit en selfie ou en prise de vue classique, le logiciel est fait pour vous faire utiliser le module avec les 3 capteurs de 12 mégapixels. Il est possible de prendre des photos avec le smartphone ouvert et fermé. Lors d’une prise de selfie, il est conseillé d’activer les deux écrans en même temps. L’extérieur affichera alors ce que voit l’APN. Pratique aussi pour une photo de groupe avec un retardateur. De plus, le format du smartphone permet de le caler facilement pour ce genre de situations.



Enfin, le logiciel photo exploite lui aussi la pliure de l’écran intérieur et est très bien pensé. Lorsque celui-ci est déplié, l’APN prend la totalité de l’affichage. En le pliant légèrement, l’application place sur l’écran de gauche (ou du bas s’il est tenu de manière horizontale) le menu contextuel ainsi que le dernier cliché pris.


Le logiciel en lui-même reste dans le classique et permet de prendre des grands-angles, de rajouter des filtres… Tout ce qu’on trouve sur un smartphone Android aujourd’hui. À noter qu’il est possible de prendre un cliché en 4 :5, la proportion de l’écran, en 4 :3 ou encore en 16 :9. Voici quelques photos prises avec le Z Fold 2











Une autonomie correcte

Nous avions un peu peur concernant l’autonomie du Z Fold 2. Il est équipé d’une batterie de 4500 mAh, ce qui semble un peu juste pour ses deux affichages, dont un grand avec un taux de rafraîchissement si élevé.

Mais contre toute attente, le terminal s’en sort bien dans cette partie. En l’utilisant de manière normale (un peu de web, un peu de jeu, un peu de photo), il est possible de tenir facilement un jour et demi, ce qui est déjà mieux que le S20 qui lui nécessite un rechargement tous les soirs. Cette performance est due au fait que nous utilisons aussi souvent le petit écran (peu gourmand) que le grand. Une bonne surprise, même si l’autonomie ne fait tout de même pas d’étincelles.


À noter que la batterie est compatible avec la recharge rapide de 25 watts (le chargeur adapté étant fourni). En environ une heure et quart, il est possible de recharger entièrement son terminal, ce qui est appréciable.

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